Je te rendrai au limon,
Aux racines,
Aux feuilles mortes
A ton premier cris,
Tu n’es rien, tu m’appartiens
Je te rendrai à ta mère,
la terre
Écoute le feu,
La lave incandescente
Qui coure dans tes entrailles,
L’appel des premiers sentiers
Des premières caresses
Du vent sur les forêts
De ce souffle immense
Que je ravirai à ta bouche.
© Eude Aimon – Débauche