Nymphose

Sans porter vraiment grand-chose,
Ouverte, ingénue, je prend la pose.
Je vois bien sa lente métamorphose.
Et sais très bien à quoi je m’expose !

J’attends que sur ma peau il appose,
Ses grandes mains caleuses de virtuose.
Qu’enfin sa mâle volonté, il m’impose,
brutalement me prenne et se juxtapose

Que dans mon étroit tunnel rose
Il éjacule, que de plaisir il explose
Que se répande cette blanche lactose
Et abondamment de foutre il m’arrose.

Je veux que de mon corps il dispose,
Je suis sa chienne, juste ça chose.

© Eude Aimon – Débauche

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