J’accuse
Le cou
De se livrer
Sans résistance
A mes lèvres
(J’accuse d’ailleurs
Le con
D’en faire autant..
Voir de s’ouvrir
Sacré chenapan
Tout seul
Avec tes doigts
Et te mettant
Bien profond
A cet index
Accusateur)
J’accuse
Le cou
De se livrer
Sans résistance
A mes lèvres
(J’accuse d’ailleurs
Le con
D’en faire autant..
Voir de s’ouvrir
Sacré chenapan
Tout seul
Avec tes doigts
Et te mettant
Bien profond
A cet index
Accusateur)
De sa mémé elle voulait avoir des baisers..
Elle savait bien, maline, comment m’apprivoiser.
Me pointant à dessein ses chaleureux tétés,
Me demandant de l’accompagner boire le thé,
Je l’avais suivi, galant, sans faire d’histoire
(Sachant qu’après je lui sucerai les poires!)
Tout était parfait, biscuits petits napperons,
Et Mlle qui continuait ses effets de nichons.
Quand Mamie sortie, car le thé ça fait pisser
L’aguicheuse sur le divan me fit voir son con
Écartant sa fente brillante et empoissée
Alors que j’étais déjà raide comme un tronc
Sortant ma bête, lui pointe sur le siphon
Que, ni une ni deux, elle l’enduit droit jusqu’au fond,
Guettant le carillon de la chasse d’eau
Je la bourlingue, henissant comme un bardot.
Mais se le dire, on n’est jamais assez prudent !
Quand Mamie revint et compris l’arrangement,
Et dit de sa petite voix « oh les beaux roustons!
la belle pine charnue que tu as là, fiston ! »
Lorsqu’elle m’embrasse gouluement les roustons,
Une décharge me prends des couillons jusqu’au moignon,
Et dans sa petite fille hilarde j’explose !
J’avoue les baisers de mémé, c’est quelque chose…
De toutes ces lois de l’arithmétique,
Le français, et les trucs historiques
En classe, c’était vraiment pas mon brun
Déjà m’en branlais en rongeant mon frein
Chacun ses domaines de prédilection
Elle les cordes, les quarks et les gluons
Moi la bourer, la fourer en cul en fion
Lui limer pendant des heures, le sillon
Elle m’explique l’esprit de la règle
J’sais son côté un peu espiègle …
Alors je lui en fait sentir l’application
Qu’elle reçoit avec une grande dévotion
Elle a des références en physiques
Moi c’est un master en coups d’trique
On est pas en phase côté intellect
Y’a bien qu’le cul qui nous connecte
Alors quel délice quand aux abois
Elle me râle « oh encore defionce moi!
Enfourbiche boi ! Qu’elle en perds son latin
Tant j’lui défronce sa p’tit corolle d’airain
Douce amie,
À chaque fois que je me trouve à tes côtés
je ressens à nouveau l’envie de te tirer,
hors de cette toile obscure, de t’aider à
embrasser la féerie de tes sens, t’amener
à percevoir la part de joie dans la couleur
couchée sur le lin, où le temps du caressé
par le pinceau féerique de l’amitié
saura t’enflammer, et pourra ainsi ouvrir ton
esprit, à vivre de légèreté, voler tel un fau-
con, déployant ses ailes devant le plaisir
de sortir de la nuit et de monter à ce soleil
pénétrant, portant la chaleur jusque dans ton
cœur. Sais-tu que tu n’es pas un simple matri-
cul, que ton sourire est le lieu où me perdre,
qu’il est ce jardin fleuri dont la beauté surgit
pour emplir ta bouche de cette ferveur si
sensible et pleine de poésie. C’est ainsi amie,
brûlante de vie et de passion débordante que
maintenant et surtout sans aucune hésitation,
je conçois qu’il est temps que je vienne te
faire percevoir mon amour dans l’innocence d’un
baiser.
Vit
Oh
Oui
Dégoûtspillé
Débringuebandé
Une superbe journée
Si bien cummencée
Dans l’dénudé
Le suce’urée
Le louchoyé
L’engloutitillé
Le vibremassé
Le braque moiré
Debout dans l’entrée
Contre le chambranle, brute où tu
M’echaufoures l’opercule, me délivres en délices
Me pourfendelèche, m’enfournes jusqu’à la ..oh
Garde moi au fond chaud, là pendant qu’ainsi
Dans la transparence hypocrite de tout un chacun
J’offrande mon opalescence à ton phantasmé
Passant rue Grolle Thomassin
J’aperçois un bout d’son sein
Qui danse se transe ondulée
Sur ce sourire à ses lèvres perlée
J’entre dans ce taudis
On se wisky, s’ébaubit
Et riant comme des fous
On s’écarte nos dessous.
Rue Grolle Thomassin
Se furant à dessein
Sous une porte cochère
Elle me prends pas cher
De ses doigts en habileté
De baisers lustrés patinés
Et de sa langue lascive
Absout ma queue mascive
Rue Grolle Thommasin
Dans le bassin de ses seins
Je la fourre, lui viens,
Puis pour n’en perdre rien
L’ai léchée et embrassée
D’un sourire à mes lèvres perlée
Rue Grolle Thommasin
Comme deux vauriens
Bras dessus bras dessous
Riant comme des fous
On s’en retourne dans ce taudis
Rire, boire, et profiter de la vie.
Que je vous aime ainsi anoblie
Sur ce chemin de suppliante
Où nos âmes en furieuse folie
Battent d’une ferveur indécente
Chère et fière catin de mon cœur
Roulez moi ce patin tortueux
De gloss fiévreux, et des senteurs
de votre foutre en paradoxes poisseux
Faite rougir ces indécentes parodies
déviées en ces infames paraboles
Et débauchez ces résilientes infamies
Sur la thèse de trémulantes oboles
( 24 H de la vie d’une Infâme )
Pardon Stefan Z…
Ce matin ! Un lapin… Ah non ça c’est déjà pris,
J’ai fini par appeler la triade des jeunes et jolies cochonnes
Toujours juchées sur leurs échasses pointues de luxe
Pour coucher avec le loup hirsute et vieillissant ;
Au milieu des ajoncs, jouer avec son sexe rose
Mettre des bigoudis et faire des tresses
aux poils poivrés de son croupion.
Pendant ce temps, j’étais enfin tranquille
Pour lever et désarmer la poussière, reluire
Les marmites et les casseroles en laiton
Parquer les moutons sous les tapis de Kashmir
En ânonnant au coin du feu rance de folles chansons,
Ensuite, j’ai été, toujours aussi calme
Dans mon luxuriant jardin, révolter
Les patates et les citrons, presser le cul des limaces
Qui suçaient et purgeaient les dahlias de leur âme
En proliférant dans l’herbe vigoureuse de luisantes menaces.
Comme j’étais toujours aussi paisible
Je suis partie en ville, avaler la rue commerçante
Et là, bonne mère (oui mais non car tu n’étais pas bonne, mère…)
Dévorant certaines échoppes de ma curiosité légendaire
J’ai essayé toutes les culottes rouges comme des fraises tagada
Sans en voler aucune vu que je n’enfile jamais de taffetas
J’ai dégusté des macarons ou plutôt j’ai demandé
A goûter uniquement ceux qui sortaient de l’ordinaire
Comme je suis encore bien jolie malgré mon âge avancé
Et surtout parce que je m’étais lavée et que je sentais bon
Ils (et quand j’écris Ils ce sont les marchands évidemment)
Ils donc, n’ont pas fait la fine bouche ni gobé des mouches
Et m’ont même offert des babouches pour que je ne vienne plus chez eux
Ainsi qu’une va-nu-pied car je ne mets pas de chaussures
Pour entrer en ces lieux qui ne tiendront plus lontemps la durée
(Cet état de fête m’exonérant d’essorer mes plaintes sur leur paillasson).
En femme toute simple, aussi, sans plume d’autruche
Je ne pare pas mes doigts de gants de velours pour parler avec les gens
parce que oui je préfère parler avec mes mains et écrire avec ma langue
Alors c’est pas pratique toutes ces fanfreluches
Mais tout le monde, je le sens, le lis, et surtout l’entends bien
N’est pas très content de se faire prendre les vestes et tailler des costards
Quand vient l’hiver, ce que tu es méchante, disent ils de nous déshabiller ainsi du regard…
J’avais au corps encore plein de sens et tout le sang du Temps à moi
Alors je suis allée rôder près de l’orbe noire d’une salle de cinéma
Et me suis assise à côté d’une gamine qui mangeait des films en gris et blanc
En louchant de côté sur les paquets de bonbons froissés bruyants
Des autres enfants qui n’en avaient rien à foutre
Du septième dard dans la main ou la bouche des jeunes filles
A genoux dans les rangs sombres entre les frocs abaissés des garçons.
Enfin, ahh enfin, comme le jour rognait sa lampe à pets drôles dangereusement
J’ai fait, enluminée par le soleil couchant, un radieux crochet par la bibliothèque
Pour ne pas rentrer à la maison, les mains sales et vides de la ville
Mais plutôt les mains pleines de Sade et d’Ovide à la campagne
Et je sais, moi et mon con, bien comment ils me tiendront chaud
En compagnie de la chandelle et du martinet réservé aux animaux
J’ai emprunté d’eux l’ivresse (oui on dit un livre , une livresse, vous l’ignoriez?)
Car la payer la culture, c’est chair certes et s’en piquer ça nous coûte la peau du cul
Or je ne veux pas demander la chaireté, je veux juste qu’elle ne me fasse pas malotrue
C’est heureuse de ma journée remplie de petits bonheurs jusqu’à la figure
Que je me suis couchée sans dîner, ayant à la lèvre toujours des relents de macarons
Avec tous mes compagnons dissertant mieux que moi sur l’amour
Répandus autour de moi sur les coussins et les couvertures
(Merde, il faut m’excuser j ai écrit deux fois moi en un laps de temps très court
oh … mais en voilà une troisième… c’est comme le vieux dicton…
Jamais deux sans trois… J’ai un jeu !! on va jouer à celui ou celle (hé hé hé!)
qui s’en prend une si il dit moi et moi et moi et moi et tous les petits Coréens
Vous voyez où je veux en venir ? )
Bon, allez, trêve de plaisanteries, il est temps d’aller au bûcher, euh au lit,
Faire des cauchemars
Ah non, de beaux rêves, c’est comme ça qu’on doit dire ?
Les livres, donc…
Je les ai serrés dans mes bras, je les ai reniflés, embrassés, lus accessoirement, et alors, inévitablement, je m’y suis endormie paisiblement dedans leurs cuisses euh leurs pages grandes ouvertes, j’ai sans aucun doute dû y baver à l’intérieur car le matin en me réveillant j’avais un de ceux-ci collé sur la joue avec le mot « bite » détaché par ma salive gravé sur le postérieur.
(A prendre au degré qui vous importe
Personellement j’aime la colle forte…
Que celui ou celle que ceci insupporte
qu’il ne pousse donc pas la porte.)
Oh ouverte comme ça,
Comme ce choix
Indécis de cette mesure
De cette souplesse,
De ton esprit de cordée,
De piété, de fervante
Oh oui laisse moi voir
Plonger
Dans tes yeux là
De ton obstiné
De ta volonté
De ton consacré,
De ton sacré coeur
De ton qui bat
De ton nubile volubile
De ton contenu
De ton qui lustre,
Fort s’égoutte, s’écoule
S’écroule en tremble
Entre les lignes de
Mes doigts qui braillent
A ton cri d’en corps
Oh oui Laisse moi plonger
Dans l’insolence de tes
Seins, de ton ventre
de ton cul, et
De tes yeux de toi si
Souple et pourtant
Si dure
À l’attache
Oh oh, branle-bas dans le cœur des vierges… Comme tous ici dans la nef, je te sens approcher. Sentir cette iridescence femelle et toute cette incontournable gabégie érotique que tu traînes avec toi. Ton excitation explose, palpable, creusant tes reins et son chemin, galet émollient de débauche, dans le crissement en biais des yeux riverains.
T’entendre venir, avant même de te voir, là, dans ta pleine opulence charnelle et froufroutante. Le souffle court du monde sur ton passage.
Cette écorchure systolique dans le flux du silence.
Licensieuse et voluptueuse.
Cette suspension musicale, haletante jusqu’à ce qu’enfin ton ombre méridienne s’avance sur le chœur et couvre de son rire d’escarpins, le feulement des murmures acides.
Pulpeuse et magistralement lubrique.
Je souris. Plaisir d’être arrivé le premier pour te voir apparaître.
Déjà ma langue vibrile, s’éveille et passe sur le fil de la couronne d’épines de mes dents. Comme tu es belle.
Annonce en fanfare! Venus erotica de ma catéchèse. Une onde chaude, enfle dans mes veines.
Dans ce staccato exultant, le rythme du monde change, bascule, se courbe dans le glissement tectonique de tes jambes. Une lave brûlante s’égoutte lentement, suppliciant le bout de ma langue assoiffée. Vin de messe en chargement. Mon compte à rebour est déjà bloqué sur ton cul…
Mais je m’interroge, ma belle. Tu vocifères si fort du talon, que l’écho de tes pas couvre presque le propos débordant de ta venue.
Peut-être n’es tu pas si sûr de toi, finalement Lilith? Peut-être que toute cette vitupération face à l’opprobre silencieuce des saints, alignés dans leurs toges émasculentes, n’est qu’un allié, invoqué en renfort sous la bannière de ton éffronterie ? Tambour de guerre sur ton escouade de résille, échancrures savamment organisées, impact sans indulgence de tes aréoles percutant l’oeil glabre de l’assemblée.
Vilaine fille. Sublime et adorable ! J’adore tes tétons crevant bruts, la soie de ma rétine…
Alors, que viens tu faire ici reine de mon Sabbat, à part tendre mon ardeur vers le la voûte de tes jambes ?
Épancher ta soif d’une débordante envie d orgie liturgique ? Clamer haut et fort que le stupre et la debauche sont ta paroisse !
Serai je concillant?
J’hésite ! Descendre de mon piédestal…
La goujaterie suprême serait de … te laisser là, dans le bouillon de ta gourmandise blasphèmatoire. Te laisser tremper là, dégoulinante d’envie, seulement armée de tes phalanges onanique. Que tu tombes à genoux, officiente dépravée, seule face à la lumière affamée de ta peau et à ta faim de luxure. Te laisser là, à te branler rageusement, pendant que je sonnerai à tout va le glas sur ton envie de te faire fourrager, défourailler et noyer de foutre sans complaisance ? De la haut, me régaler du spectacle..
Mais non, je sais pourquoi tu es là…mère du blasphème. Fille du feu je sais pourquoi tu es là avec ton sourire astringent sur le plat horizon de la pensée simulacre…
Bien sûr te faire prendre, triturer, baiser, empaler, bousculer, mâle mener, te faire languer houleusemenr dans tes grands fonds baptismaux, postée sur l’agenouilloire de la chère, le cul en oboles, bien écartelée, prier pendant que j’assaisonerais ton pavillon de mon plus beau et large sermon profanatoire.
Que je me confesse? Veux tu m’entendre te raconter la lente exode de ma queue dans la prière de ton con terre promise, tes lèvres muettes, calcinées par la brûlure de ma langue pélagique. Comment je t’anudurai, t’offrirai à la joie rêche d’une pelisse de bure, ta longue pénitence à genoux pendant que je t’offrirai mon extrême onction dans le chœur de la lumière divine ?
Que fais tu dans ce confessionnal ma sœur, me raconter, te confesser ? Que penses tu me dire que je ne sache déjà ? Les joutes dans la caldera de ta bouche à enfournaiser mon septre de chair brûlante ? Tes chevauchées fantasques sur des dolmens brut et vibrant. Ho je sais ! ne sommes nous pas frère et soeur ?
Mais toi, veux tu savoir? Ma lente perdition, les yeux se dérobant dans l’épaisseur poisseuse et dégoulinante. La couronne d’épines de ta beauté charnelle, sertie autour de mes yeux. Pieds et mains accrochés sur la croix de tes bras, attendant la liberation divine ? J’hésite ! Moi, peut-être bien te clouer les seins sur l’autel de mes envies. T’offrir en pâture à l’esprit Saint de mes dents.T’enfourner la multitude lumineuse de mes cierges, pendant que la chorale chantera le décompte joyeusement.. »Et un, et deux, et de … quatre , et six hou…! » Fist a belle, fist a belle, fist her all the way, Gourmande…
Ma reine de débauche, la messe va commencer, viens, profitons de cet instant de grâce. Soulève ta jupe et assis toi, là sur moi. Profitons de la bradycubie de tout ces debout assis, ces chants . J’ai une envies … Promis après je te baiserai sur l’autel et nous ferons valser ciboires, navettes et encensoirs et nous adonnerons à l’encollage de tous les missels de la création.. oh oui, je sais bien que tu es là pour ça, ma belle. Dire que la vie ne s’écrit pas dans les livres saints, mais avec bien des baisers écrits partout sur ta peau et dans tes profondeurs..