La lune en corbeille de mes doigts disperçent déjà les rondeurs de sa soif devenue pointues, caoutchouc de pulpe élastique, bruyante, déjà !
Pincer, irriser ses aréoles, crevant dèjà la voute de ma fureur digitale de la caresser, de la petrir toute, en cul, en seins, en fesses poignées, en brassée, de la mâle axer, de la lever en levure sensuelle sous mes doigts.
Suivre les lignes de forge de sa dentelle, la piqûre de ses rives de coton.
Glisser la fraîcheur de l’hivers sous la brûlure d’été de ses dépressions charnues.
Troquer ses bas blancs pour la chair noire de la nuit .. une incantation
Dessous, son tisssé de douceur inervée, l’entre nous vibrant, de sa peau, sa finesse de femme sexuelle.
Déjà cambrée, déjà renversée dans les moletons,
en fleur, en bouture dans le bouti des sieges.
Ses talons à brides me débride les sens, me tressent un lien de cuir sur mes envies de glisser un doigt dans leur voute en vulve de pied.
Sa croupe libérée, majestueuse tendant une lumière spectral sur la nuit infrarouge, irrisant déjà toutes les pores de mon ventre indocile.
Elle, ouverte en tête.
Renverser
Visiter l’intérieur de ses extérieurs, lécher, lapper, sucer, se goinfrer se baver, s’enfoncer partager nos velour, nos étouffements, nos rapeuses offrande pointus en apnées.
J’écarte ses lèvres en haut,
en bas fourre ma chair dans sa chair gluante. Elle m’âme n’eau, me suce
j’aime
Me laisser guider dans l’étroit de sa bouche
Guidé malaxé l’étroit de ses doigts …
Le capot encore chaud brûle doucement son ventre ses seins pendant que je l’enfournaise fort l’échappement