Douce amie,
À chaque fois que je me trouve à tes côtés
je ressens à nouveau l’envie de te tirer,
hors de cette toile obscure, de t’aider à
embrasser la féerie de tes sens, t’amener
à percevoir la part de joie dans la couleur
couchée sur le lin, où le temps du caressé
par le pinceau féerique de l’amitié
saura t’enflammer, et pourra ainsi ouvrir ton
esprit, à vivre de légèreté, voler tel un fau-
con, déployant ses ailes devant le plaisir
de sortir de la nuit et de monter à ce soleil
pénétrant, portant la chaleur jusque dans ton
cœur. Sais-tu que tu n’es pas un simple matri-
cul, que ton sourire est le lieu où me perdre,
qu’il est ce jardin fleuri dont la beauté surgit
pour emplir ta bouche de cette ferveur si
sensible et pleine de poésie. C’est ainsi amie,
brûlante de vie et de passion débordante que
maintenant et surtout sans aucune hésitation,
je conçois qu’il est temps que je vienne te
faire percevoir mon amour dans l’innocence d’un
baiser.