Que rien ne subsiste
de moi, car sans toi,
Je ne suis que viande putride
sang avarié, enveloppe vide
Lèche, griffe racle labour,
Viens sur moi, pleut sur moi
Lave moi de ta salive,
Que ta peau me consume,
Que ton souffle me disperse,
Revis moi de tes doigts,
De tes muqueuses,
Libère moi de ta bouche
de ton sexe, de tes yeux,
Ne me libère pas,
Consomme moi !
Car rien ne vaut
de subsister
après toi
© Eude Aimon – Débauche
J’attendais tellement que vous repreniez la plume !
Contente de vous lire.
Amitié
Odile