Quand enfin, dans ton habit rose de Geisha
Je te vois glisser, chaloupant à petits pas,
Monter lentement sur ce petit pont de bois,
Venir vers moi qui t’attends et des yeux te bois,
Sur ce petit pont, à la rambarde adossé,
Je n’ai pas d’autre idée que de te détrousser,
Quand je vois tout tes trésors de poupée russe,
Et que des délices de ta bouche tu me susurres!
Sur ce petit pont, à la rambarde accoudée,
J’admire ton ombrelle bleue finement brodée,
Jouissant de ton sourire espiègle couleur fraise.
Pendant qu’avec une folle dévotion je te bise
© Eude Aimon – Débauche