Pairiscope

Ne plus savoir ton nom, ton patronyme, ton pedigré, ta lignée, ton horoscope, ton épitaphe, à peine se souvenir de ton matricecul, du plancher, du pelvis du lavis du levis, du pelvien, de la pelle du râteau, du monticule, de ce petoncle, ce pistil, cette étamine à peine, là l’avoir sur le bout, indicible, impossible sur la vague de ma langue, ce griffoné, ce rose en rose, ce ton sur ton sûrement des e des i, fouiller retourner, renverser, mettre sand dessus dessous, ma mémoire versatile, indocile dans l’alphabet, le fertile, onctueux, lustré de ton petit enluminés, dans la marge de mon débord, ton rebords, ce renfort, cette fronce, d’odeurs dorées, de courbes pointillé, ta grammaire, ton conjugué, ton épicé, ton épis centre, ta charnière, ton charnue, posté la juste au bout de la piste de ma mémoire, la dans l’ourlet, la frange perdu dans ta frange labiale, ton encylopedique, ton encyclique, ta succion boulimique, que j’osculte, déroule déroute, tu voulais parler, oh pardon mais non te souviens tu ? oh juste un sursis, qui se nuque, se grappe, se paume, se torsade, se chignon, se plonge se ploie s’osculte  se rythme du bout de la hampe, se lampe se lappe se balance au bout du bout. Mais comment se souvenir, c’est si doux, si tendre juteux à ma décharge…

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