Hérésie…

Belle fière et pourtant pas rétive
Sa robe moulante et élastique
Laisse entrevoir sa plastique
Forte, élancée tout sauf chetive

Toujours prête pour faire équipe
A son staccato, avant même de la voir
Avec elle, tous les mâles fondent l’espoir
D’une chevauchée fantastique

Au démiurge faire ce proces
Défaut que d’autres ont en excès
Vraiment mise à part la parole
Cette jument a presque tout pour elle

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Au club des amants

Se retrouver enfin, fauteuil club cuir, hors des confinements bibliques, assise de profondeurs où se cuire, se rissoler en baisers brûlants, sentir dans ce cuir, là à la renverse dans toute cette peau, toute cette véracité charnelle remontant des âges, ces millénaires de sursauts de vies, passant de sexe mâle à sexe femelle à mâle à femelle, remonter les accouchements, les mises bas, un à un, la vie, premiers cris premiers déchirements de chairs écartelées, la vie pulsante, de queues battantes en cons dégoulinants, de chibres veines et nœud à chattes carnassières, de bites dévouées, de vagins songeurs, vénus dévorées sur l’autel liturgique de la baise, léchées empalées sauvagement dans la charge héroïque, assaut sabres au clair de ta lune perpétuelle, de ta voracité de hussarde polyphagique.
Dans ce cuir remonter les avens d’envies pures, viscérales se mêlant à ton sang, ton ventre maritime, tes algues éponges percolatrices, j’écarte arrache toute cette débauche mercantile affalée ficelée, dentelée rouge sang postée sur ta peau, glisser mes tenailles sur l’évidence imparable de ton velour, soies du juste toi suant, à défricher, te langue jusqu’au yeux, te laboure jusqu’au cœur des vierges, juste ta peau nue, crocs retroussés à vivre à pleine dents, ne rien savoir des petites faims, des anorexies minimalistes des quêtes dominicales sucrées du bout des doigts. Du chant polyphonique, orchestré à la cravache, du râle qui craque, du gémissement en sourdine de dessous, des jappements de goule, de la stridulation de vierge, du guttural martelé au claque peau du Bronx.
Dans ce cuir sentir les offrandes, les accroupis, les affalements corps à corps, la hardiesse de se tanner se racler, les prières à genoux, enfoncées dans la pliure des assises ne respirant plus qu’à peine, le plis de ferveur du boutis, battant à tes tempes, feuillures emplies de ta chair gonflée, marée de foutre ronflante sous nos peaux tendues, veines à craquer, de toutes ces vies chargées ras la gueule dans la pompe à jouir, tu m’âmes morse, signaux de détresse d’apnée, je te sème à fort, te drape peau, crocheté à tes cuisses accoudoirs, te dézingue en furie au fer blanc en bout de piste, je te rut agile, tu m’en buches, tout ce cuir à nu, en moi battant mon sexe la mesure le tien, les grandes orgues moussant tes fonts baptismaux, les anges effarés esquivant la mitraille à coup de douze, dérouillant l’opacité du sommeil réparateur d’inondation onanique, plaisir de vivre courir sous ta peau. Pas de l’ostentation conjugale, mariés ou pas, de la baise pure, animale, rien que de l’amour aveugle à toute vérité, nudité parfaite de l’instant, hors des sentiers apostoliques, être amants, crever la paillasse variqueuse du quotidien, s’offrir, s’offrir à cet aujourd’hui d’infini sans lendemain. Être amants juste et sans détour.

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Sexcapade

Quand je pense à cette douce rivière,
L’eau, le sable et les poissons à nos pieds
Ta chatte et ton gourmand derrière
Enfournant mon vit tout en entier

Quand je pense, j’en rigole, à tout ceux
Qui nous virent accrochés, emmêlés
Passer et gentiment tourner les yeux
Voyant que je t’avais bien enfilé

Oh mon amour qu’il est bon en été
Plutôt que de se tuer au charbon
D’aller, venir et finir dans ton con

Faire valser mes boules et tes tétés
Inonder l’antre de ta fournaise
Et que par ton cul ta bouche je te baise

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REC attitude

ILL. Gil

Elle attendait, roue d’ogive, frissons entre
que tu viennes raisonner la porte de derrière
ses jardins du devant
pris dans la couture
et les boutures de son velours intérieur

La perle d’or qui mièle
au petit gouffre de souffre coiffé
dans le mille lieu des racines de nuit
pour quelle langue des soifs
sucer tenter la voracité

Qui gîte-là au creux des reins ployés
fesses paires le grondant fiel
de ton fauve désaltéré


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Il eu pu

Oh il eu pu suffire que je n’aime de toi
Que tes jolies tétines couloir de ma pine
Ton con baveux et ses lèvres toutes fines
Tes fesses charnues et ton cul très étroit.

Bien sûr il eu pu se faire que je n’aime de toi
Que ta bouche en cœur et tes grands yeux hagards
Tes lèvres chaudes sous tes cheveux en pétard
Coiffé par tes hoquets d’apnée teintés d’effroi.

Amour, je n’aurais pu seulement aimer de toi
Que ta marée moite au doux goût d’épice
Nos pédications héroïques en supplice
Pour mes couilles sonnant fort contre ton beffroi

Ne suffisait-il pas que j’aime être pour toi
Le vilain chantre de ton discret clitoris
De nos délictueuses passes hard complices
Et combattre avec toi le rugueux, le froid

Mais voilà je suis aussi tombé amoureux
De ta petite moue rose sous ton doigt coquin,
Disant au diable le tant qui passe vient
Alons nous dire encore des peaux aiment licencieux

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L’amour c’est chouette !

Moi non plus j’ai jamais eu de tête
Pour l’orthographe la conjugaison
Virant de bord fol comme girouette
Aux éfluves d’un joli con

Petit cul oui faisons la fête
Limons du soyeux à foison
Chantons brâmons à tue-tête
Et baisons jusqu’en pamoison

Jamais eu de tête et pourtant
Vol tige petite dentelle
Rien ne valent les mots d’amant
Crus que me sussure ma belle.

Chiotte j’crois que j’suis amoureux
Autant de sa raie et de ses couettes
De ses poèmes licencieux
Que de nos vibrations muettes

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Tectonique de l’amour

« Offrir des fleurs aux femmes est une hérésie. Les fleurs sont des sexes obscènes, elles symbolisent l’éphémère et l’infidélité, elles s’écartèlent sur le bord des chemins, s’offrent à tous les vents, à la trompe des insectes, aux nuages de graines, aux dents des bêtes ; on les foule, on les cueille, on y plonge le nez. A la femme qu’on aime il faudrait offrir des pierres, des fossiles, du gneiss, enfin une de ces choses qui durent éternellement et survivent à la flétrissure. »

(Sylvain Tesson – Dans les forêts de Sibérie)

(Photographie D’aile Fine)

Tes mains des agrégats tallées dans la croissance des tiges mais aussi des roches en abri autour a pris mon terreau de calcite de la même manière pour faire surgir l’amour peau l’y fer en lanières de cuir souples.

Vulve canne au logis…

Mon cul dur à l’exergue sillon des intempéries bombe sa convoitise vers le plein emploi de tes lèvres généreuses et les reins tendus la taille sertie dans mes frères cailloux je convoque le risque de tes tourbes billions.

Ces désirs que nous nous poly formions…

Un tempo oral amants

(Photographie D’aile Fine)

Lichen mousse rosaces de roc en cache-sexe pugnace se prend à nos rives souterraines purger les réserves d’eau douce qui rythment le tellurisme de tes bassins d’art agile et mon clitoris dressé entre les parois nervurées des tectoniques réclame la grêle de tes cumuls hauts lingus

(Photographie D’aile Fine)

Il est caché dans ses replis , tu le dévastes le disperses le peau lit hennisse aux quatre events des cavales de tes reins, naseaux ouverts et frémissants dans l’air

Hymen frénétique et danse de lutte intestine entre mes rais sons et tes pas sillons.

Tu marbres tu marques tu pourfends tu enfouis tu martèles tu fouilles tu ne peau respècte rien

Mes gouffres de souffre sont à toi

(Photographie D’aile Fine)

Ravinée creusée fendue tordue éclatée disséminée charpentée anale forme osée par les giclées de tes déluges j’ai ingurgité la symphonie lourde de tes coups de foudre

J’ai englouti bu goulue aspiré ta rhétorique des climats le siphon de tes des bords d’amant est monté d’un trait dans mes gorges de quartz rose

Geyser

Averse de lait…

Tendreté sur le roc

Décor Homme

Je suis la nue de toi

(Photographie D’aile Fine)
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Bu’l’eau

Bel endormis
Bulbe m’âme long d’hume milité
Sonner tes matines

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Libations

(ILL . Samarel)

Il taillada les ronces, ramassa la vase grise
Afin de me donner droit de passage dans mes propres drains
Et je me mis à courir pour lui, vive, lavée de ma rouille.
Il fit halte, me vit enfin dévêtue,
Eau claire, insoucieuse en apparence.
Puis il marcha à mes côtés. Là où les fossés se croisent
Près de la rivière, je clapotai et bouillonnai
Jusqu’à ce qu’il enfonce une pelle loin dans mon flanc
Et m’étreigne. J’avalais sa tranchée
Avec gratitude, me répandant par amour
Dans ses racines, remontant dans ses graines cuivrées –
Mais dès qu’il vit la force de mon accueil, moi seule
Pouvais le grandir et lui être miroir subtil.
Il m’explosa si complètement que mon corps perdit
Sa liberté froide. Humaine, touchée par lui.
(Seamus Heaney)
(ILL. Samarel)
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Membrehure

Je sais bien oui que tu es ma vraie petite salope sacrée sucrée, ma grosse cochonne ludique, ma petite pute d’amour, ma traînée préférée, ma goulue lubrique et sauvage. Mais seulement sais tu que je te veux totale amante? Je te veux toute entière et au delà, femme femelle, femme Louve sous la lune, à quatre pattes, mes crocs dans ton cou, hurlante écrasée sur la steppe, débauchée, prise écartelée sur la croix entre le christ et mon chibre de molosse defroqué, que je te veux aussi femme homme, impossible hermaphrodite, totale mahu rae rae irrévérencieuse.
La prochaine fois que nous baiserons, je te foutrai, je te foutrai jusqu’au fond de ton cul. D’un coup, j’entrerai en toi en entier, sans ménagement, ton sang giclera dans tes artères,  ton sang, ta lymphe, s’éjectera tout de ton anus, grimpera d’un coup dans tes seins, sur tes lèvres, montera à l’assaut de ta chatte de ton bouton fiévreux que j’aurais déjà pris soin de bien sucer, étirer, mâle mener. Tout le sang viendra à lui. Le mien dans ma queue, en entier planté dans la fournaise de ton cul, de tes entrailles mortifiées. Le tien se giclera, s’engoufrera en trombe dans ta petite bourse excroissante, dans ton petit bourgeon turgescent. Tes yeux révulsés le veront pousser grandir, s’enfler de l’intérieur. J’invoquerai le dieu membru, le règne de tout les satyres, j’etirerai la peau de ton con tant et tant que ton sexe encapuchonné ne pourra que prendre son envol, s’ebattre, battre la chamade pulsante de ton cœur et du mien entré en entier dans l’étroit de ta fronce rectale. Tes lèvres enflerons, ton sexe grandira. Je le branlerai avec tes doigts incrédules, je te branlerai quand les tiens n’y sufirons plus, avec la paume, la cale inflexible de mes mains. Et tu sauras et la douleur et le plaisir mélangé. Et lorsque ton sexe sera assez enflé, enflammé, allongé je pourrai alors commencer à te branler, te branler avec tes seins. Te branler dans la douceur de tes propres mamelles empoissé de salive. Les écraser les presser sans ménagement sur ta bite femelle. Et alors, pour que je puisse t’emplir encore plus, je te ploirai. Te ploirai toute, plantée que tu seras au bout de ma queue, je te ploirai pour que tu puisses te sucer, t’engloutir, sucer ta propre chair, te lécher ta hampe de chair ton propre gland epicé. Et alors seulement je commencerai à bouger, à pomper dans ton cul, à monter le feu, la pression dans tes bourses de lave. Les fourmis, les scorpions, les crotales commenceront à danser des couronnes d’épines dans tes reins. Et alors mon sexe dieu naja te mordra, te crachera un venin brûlant qui tournera en feu furieux le sperme bouillonnant dans ton ventre. Je te branlerai ta colonne, tout en te pompant le cul, j’etranglerai ton sang dans ton chibre, tu sera exsangue, un ange une merveille diaphane de pureté toute blanche, avec des cheveux rouges et un braquemard monstrueux de braise pulsante. Je te pomperai, et je te foutrai, fort, tout du long, jusqu’au bout et M dans ta chatte se fera vivant et te pistonera de toute sa longueur et de toute sa grosseur intransigeante. Et quand enfin le foutre explosera, s’ejectera de ses bourses prêtes à éclater, tu ne sauras pas mon amour, si c’est moi, si c’est lui ou toi qui déchargera. Tout explosera, tes reins, ton foie, ton cœur. Prise, étouffée engrossée que tu seras par ta bouche, par ton cul et ton con, tu ne sauras pas par où finira par sortir toute cette marée sidérale de foutre, merde fange, boue, et par où elle sera dispercer pour tous et pour le monde entier. Et alors enfin quand tout sera vidé, vidangé, jusqu’à la dernière goutte de plaisir, alors seulement tu pourras respirer, tu sentiras enfin ton sang revenir se vider, et ta bite devenir flasque dans ta bouche et entre tes seins, rapetisser et toi revenir à ta nature femme femme.
Mais et si seulement tu n’étais que ça mon amour, mais tu es aussi mon amoureuse de folie, mon soleil, ma joie vivante, mon amour taruhamara, mon ciel indigo, le chants des oiseaux le tout de ma femelle chamane, car tout ça ne serait rien si tu n’étais toute la joie de mon cœur accord.

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