Jouv’ance

A ces eaux
De cette conque
Qu’on se goûte à gouttes

Con se badine
Qu’on s’embrasse
Et se badigeonne

A ces eaux
De cet os
De Jouvence

Qui s’égouttent là
Sur tes lèvres
Sur ta peau …

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Sale’th’aise

Et tu me disais
Que tout dérappait
Que plus rien n’allait
Que la cuisine dégueulait,
Le vestibule s’embourbait
Et que oh je n’y comprenais
Vraiment rien au ménage, au nettoyage

Mais que là, finalement là, au repassage
Faire un foutu plis … dans un sens
Et puis encore un dans l’autre
Ce n’était, en fête pas si grave
Tant que le faire de lanque
Etait surtout bien chaud
Dur, doux, passé
à fond de sale,

Et que à tout prendre
Eh bien de la saleté finalement
Toi aussi tu en avais à revendre

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J’accuse

J’accuse
Le cou

De se livrer
Sans résistance
A mes lèvres

(J’accuse d’ailleurs
Le con
D’en faire autant..
Voir de s’ouvrir
Sacré chenapan
Tout seul
Avec tes doigts
Et te mettant
Bien profond
A cet index
Accusateur)

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Con’plices ?

De sa mémé elle voulait avoir des baisers..
Elle savait bien, maline, comment m’apprivoiser.
Me pointant à dessein ses chaleureux tétés,
Me demandant de l’accompagner boire le thé,

Je l’avais suivi, galant, sans faire d’histoire
(Sachant qu’après je lui sucerai les poires!)
Tout était parfait, biscuits petits napperons,
Et Mlle qui continuait ses effets de nichons.

Quand Mamie sortie, car le thé ça fait pisser
L’aguicheuse sur le divan me fit voir son con
Écartant sa fente brillante et empoissée
Alors que j’étais déjà raide comme un tronc

Sortant ma bête, lui pointe sur le siphon
Que, ni une ni deux, elle l’enduit droit jusqu’au fond,
Guettant le carillon de la chasse d’eau
Je la bourlingue, henissant comme un bardot.

Mais se le dire, on n’est jamais assez prudent !
Quand Mamie revint et compris l’arrangement,
Et dit de sa petite voix « oh les beaux roustons!
la belle pine charnue que tu as là, fiston ! »

Lorsqu’elle m’embrasse gouluement les roustons,
Une décharge me prends des couillons jusqu’au moignon,
Et dans sa petite fille hilarde j’explose !
J’avoue les baisers de mémé, c’est quelque chose…

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Mets ta physique…

De toutes ces lois de l’arithmétique,
Le français, et les trucs historiques
En classe, c’était vraiment pas mon brun
Déjà m’en branlais en rongeant mon frein

Chacun ses domaines de prédilection
Elle les cordes, les quarks et les gluons
Moi la bourer, la fourer en cul en fion
Lui limer pendant des heures, le sillon

Elle m’explique l’esprit de la règle
J’sais son côté un peu espiègle …
Alors je lui en fait sentir l’application
Qu’elle reçoit avec une grande dévotion

Elle a des références en physiques
Moi c’est un master en coups d’trique
On est pas en phase côté intellect
Y’a bien qu’le cul qui nous connecte

Alors quel délice quand aux abois
Elle me râle « oh encore defionce moi!
Enfourbiche boi ! Qu’elle en perds son latin
Tant j’lui défronce sa p’tit corolle d’airain

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Correspondance détournée

Douce amie,

À chaque fois que je me trouve à tes côtés
je ressens à nouveau l’envie de te tirer,
hors de cette toile obscure, de t’aider à
embrasser la féerie de tes sens, t’amener
à percevoir la part de joie dans la couleur
couchée sur le lin, où le temps du caressé
par le pinceau féerique de l’amitié
saura t’enflammer, et pourra ainsi ouvrir ton
esprit, à vivre de légèreté, voler tel un fau-
con, déployant ses ailes devant le plaisir
de sortir de la nuit et de monter à ce soleil
pénétrant, portant la chaleur jusque dans ton
cœur. Sais-tu que tu n’es pas un simple matri-
cul, que ton sourire est le lieu où me perdre,
qu’il est ce jardin fleuri dont la beauté surgit
pour emplir ta bouche de cette ferveur si
sensible et pleine de poésie. C’est ainsi amie,
brûlante de vie et de passion débordante que
maintenant et surtout sans aucune hésitation,
je conçois qu’il est temps que je vienne te
faire percevoir mon amour dans l’innocence d’un
baiser.

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Aquavit

Vit

Oh
Oui

Dégoûtspillé
Débringuebandé
Une superbe journée
Si bien cummencée
Dans l’dénudé
Le suce’urée
Le louchoyé
L’engloutitillé
Le vibremassé
Le braque moiré
Debout dans l’entrée
Contre le chambranle, brute où tu
M’echaufoures l’opercule, me délivres en délices
Me pourfendelèche, m’enfournes jusqu’à la ..oh
Garde moi au fond chaud, là pendant qu’ainsi
Dans la transparence hypocrite de tout un chacun
J’offrande mon opalescence à ton phantasmé

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Rue Grolle Thomassin

Passant rue Grolle Thomassin
J’aperçois un bout d’son sein
Qui danse se transe ondulée
Sur ce sourire à ses lèvres perlée
J’entre dans ce taudis
On se wisky, s’ébaubit
Et riant comme des fous
On s’écarte nos dessous.

Rue Grolle Thomassin
Se furant à dessein
Sous une porte cochère
Elle me prends pas cher
De ses doigts en habileté
De baisers lustrés patinés
Et de sa langue lascive
Absout ma queue mascive

Rue Grolle Thommasin
Dans le bassin de ses seins
Je la fourre, lui viens,
Puis pour n’en perdre rien
L’ai léchée et embrassée
D’un sourire à mes lèvres perlée

Rue Grolle Thommasin
Comme deux vauriens
Bras dessus bras dessous
Riant comme des fous
On s’en retourne dans ce taudis
Rire, boire, et profiter de la vie.

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Suppliante

Que je vous aime ainsi anoblie
Sur ce chemin de suppliante
Où nos âmes en furieuse folie
Battent d’une ferveur indécente

Chère et fière catin de mon cœur
Roulez moi ce patin tortueux
De gloss fiévreux, et des senteurs
de votre foutre en paradoxes poisseux

Faite rougir ces indécentes parodies
déviées en ces infames paraboles
Et débauchez ces résilientes infamies
Sur la thèse de trémulantes oboles

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Grand Guigno’Elle

( 24 H de la vie d’une Infâme )

Pardon Stefan Z…

Ce matin ! Un lapin… Ah non ça c’est déjà pris,

J’ai fini par appeler la triade des jeunes et jolies cochonnes

Toujours juchées sur leurs échasses pointues de luxe

Pour coucher avec le loup hirsute et vieillissant ;

Au milieu des ajoncs, jouer avec son sexe rose

Mettre des bigoudis et faire des tresses

aux poils poivrés de son croupion.

Pendant ce temps, j’étais enfin tranquille

Pour lever et désarmer la poussière, reluire

Les marmites et les casseroles en laiton

Parquer les moutons sous les tapis de Kashmir

En ânonnant au coin du feu rance de folles chansons,

Ensuite, j’ai été, toujours aussi calme

Dans mon luxuriant jardin, révolter

Les patates et les citrons, presser le cul des limaces

Qui suçaient et purgeaient les dahlias de leur âme

En proliférant dans l’herbe vigoureuse de luisantes menaces.

Comme j’étais toujours aussi paisible

Je suis partie en ville, avaler la rue commerçante

Et là, bonne mère (oui mais non car tu n’étais pas bonne, mère…)

Dévorant certaines échoppes de ma curiosité légendaire

J’ai essayé toutes les culottes rouges comme des fraises tagada

Sans en voler aucune vu que je n’enfile jamais de taffetas

J’ai dégusté des macarons ou plutôt j’ai demandé

A goûter uniquement ceux qui sortaient de l’ordinaire

Comme je suis encore bien jolie malgré mon âge avancé

Et surtout parce que je m’étais lavée et que je sentais bon

Ils (et quand j’écris Ils ce sont les marchands évidemment)

Ils donc, n’ont pas fait la fine bouche ni gobé des mouches

Et m’ont même offert des babouches pour que je ne vienne plus chez eux

Ainsi qu’une va-nu-pied car je ne mets pas de chaussures

Pour entrer en ces lieux qui ne tiendront plus lontemps la durée

(Cet état de fête m’exonérant d’essorer mes plaintes sur leur paillasson).

En femme toute simple, aussi, sans plume d’autruche

Je ne pare pas mes doigts de gants de velours pour parler avec les gens

parce que oui je préfère parler avec mes mains et écrire avec ma langue

Alors c’est pas pratique toutes ces fanfreluches

Mais tout le monde, je le sens, le lis, et surtout l’entends bien

N’est pas très content de se faire prendre les vestes et tailler des costards

Quand vient l’hiver, ce que tu es méchante, disent ils de nous déshabiller ainsi du regard…

J’avais au corps encore plein de sens et tout le sang du Temps à moi

Alors je suis allée rôder près de l’orbe noire d’une salle de cinéma

Et me suis assise à côté d’une gamine qui mangeait des films en gris et blanc

En louchant de côté sur les paquets de bonbons froissés bruyants

Des autres enfants qui n’en avaient rien à foutre

Du septième dard dans la main ou la bouche des jeunes filles

A genoux dans les rangs sombres entre les frocs abaissés des garçons.

Enfin, ahh enfin, comme le jour rognait sa lampe à pets drôles dangereusement

J’ai fait, enluminée par le soleil couchant, un radieux crochet par la bibliothèque

Pour ne pas rentrer à la maison, les mains sales et vides de la ville

Mais plutôt les mains pleines de Sade et d’Ovide à la campagne

Et je sais, moi et mon con, bien comment ils me tiendront chaud

En compagnie de la chandelle et du martinet réservé aux animaux

J’ai emprunté d’eux l’ivresse (oui on dit un livre , une livresse, vous l’ignoriez?)

Car la payer la culture, c’est chair certes et s’en piquer ça nous coûte la peau du cul

Or je ne veux pas demander la chaireté, je veux juste qu’elle ne me fasse pas malotrue

C’est heureuse de ma journée remplie de petits bonheurs jusqu’à la figure

Que je me suis couchée sans dîner, ayant à la lèvre toujours des relents de macarons

Avec tous mes compagnons dissertant mieux que moi sur l’amour

Répandus autour de moi sur les coussins et les couvertures

(Merde, il faut m’excuser j ai écrit deux fois moi en un laps de temps très court

oh … mais en voilà une troisième… c’est comme le vieux dicton…

Jamais deux sans trois… J’ai un jeu !! on va jouer à celui ou celle (hé hé hé!)

qui s’en prend une si il dit moi et moi et moi et moi et tous les petits Coréens

Vous voyez où je veux en venir ? )

Bon, allez, trêve de plaisanteries, il est temps d’aller au bûcher, euh au lit,

Faire des cauchemars

Ah non, de beaux rêves, c’est comme ça qu’on doit dire ?

Les livres, donc…

Je les ai serrés dans mes bras, je les ai reniflés, embrassés, lus accessoirement, et alors, inévitablement, je m’y suis endormie paisiblement dedans leurs cuisses euh leurs pages grandes ouvertes, j’ai sans aucun doute dû y baver à l’intérieur car le matin en me réveillant j’avais un de ceux-ci collé sur la joue avec le mot « bite » détaché par ma salive gravé sur le postérieur.

(A prendre au degré qui vous importe

Personellement j’aime la colle forte…

Que celui ou celle que ceci insupporte

qu’il ne pousse donc pas la porte.)

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